
Le soleil s'étant levé au-dessus de la forêt, je bondis sur le banc et, prise d'une joie intense, je tirai de mon violon des accords qui s'élevaient jusqu'au fond des vallons encore endormis. Une vieille dame, qui depuis un moment cherchait anxieusement sa route, apparut sur la terrasse au-dessus de moi, et s'étonna de m'y trouver. D'autres personnes venaient à leur tour, et paraissaient un court moment sur la terrasse. Moi, je continuais à faire courir mes doigts, et je brandissais mon archet de plus en plus vite, et de plus en plus profondément. Et je jouai longuement des cadences et des variations jusqu'à ce que la fatigue venait m'interrompre.
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