Saturday, November 13, 2010

You're under my skin















C'était l'heure. Elle s'empressait de se se pencher à la balustrade de la tribune, elle observait toute cette profondeur obscure au-dessous d'elle, ces faibles lumières qui vacillaient dans l'ombre. Son âme attentive et chercheuse méditait continuellement en ces moments où elle se trouvait solitaire. Près d'elle, l’instrument mugissait. Sous les doigts du pianiste s'échappait un chant sombre, comme toute cette nuit qui l’enveloppait. Quelques larmes y passaient, avec des murmures, et elle songeait "il doit penser à elle". Puis la sourde plainte devenait comme une supplication, toute la douleur pathétique d'une tendresse déçue et inconsolée se répandait en ondes harmonieuses. Tout cela lui remémorait cette phrase qu'il n'avait cessé de répéter dans les autres jours d'ombre "La lumière divine parait se perdre dans tous les ténèbres du monde. Mais les ténèbres passeront et la lumière sera toujours là."

No comments: